Principale ville de l’île de Shikoku. Elle est le siège de la coopérative de Mizutō.
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Mizutō, dont le nom signifie «capitale de l’eau», est une ville édifiée sur les ruines de l’ancien chef-lieu de la province de Kōchi sur l’île de Shikoku. C’est une cité-État organisée sous la forme d’une société coopérative.
Située à la confluence des rivières Kagami, Kuma et Kokubu, elle occupée environ soixante kilomètres carrés. Un système de canaux a été construit dans toute la plaine. Toute la ville s’organise autour de ce quadrillage.
Comme la majeure partie des villes Japonaises, Kōchi fut entièrement détruite par les bombardements. À la fin de la guerre, l’endroit devint le refuge des survivants de l’île de Shikoku. Au fil du temps, la communauté s’agrandit, les citoyens aménagèrent la plaine pour se protéger des inondations et des tsunamis et l’endroit devient la communauté la plus importante de l’île. Isolée du reste du pays, elle s’est développée sur un modèle original puisant son inspiration dans les différentes époques du Japon.
L’Empire connaît l’existence de Mizutō cependant, elle est considérée comme une communauté provinciale sans intérêt, alors qu’en réalité il s’agit d’une puissance locale d’importance majeure dont la population dépasse avoisine les 250 000 habitants.
Mizutō offre un niveau de vie très élevé en comparaison du reste du Japon, sans pour autant atteindre celui de l’Empire. La technologie y est moins présente.
Pour se protéger des inondations et des tsunamis, les premiers rescapés avaient pris l’habitude de jeter à bas les ruines des anciens bâtiments pour créer des buttes où construire leurs habitations et leurs cultures. Une vingtaine d’années après la guerre, l’extension de la ville prend son envol. La plaine est aménagée selon un plan orthogonal. Des canaux sont aménagés et servent de principal moyen de transport.
Aujourd’hui, l’ensemble de la plaine s’élève trente mètres au-dessus du niveau de la mer. Les trois rivières coulent en contrebas des canaux. Des écluses permettent le passage entre les quartiers.
La ville ne comporte aucune infrastructure électrique globale ni de système de télécommunication. Toutefois, de nombreux lotissements sont équipés d’une éolienne ou d’une roue à aubes afin de produire leur propre courant.
La ville de Mizutō est organisée sur le système de la coopérative. C’est dire que chaque famille (au sens large) dispose d’une voix à l’assemblée, en échange de la contribution de ses membres à la bonne marche de la cité. La ville dispose d’une administration chargée de gérer les affaires courantes. À sa tête se trouve le conseil d’administration, dirigé par un directeur secondé par une série de conseillers. Le membre du conseil d’administration est élu par l’assemblée de la coopérative tous les quatre ans.