Une brève introduction aux système de caste et aux rangs sociaux en vigeur dans le Nouvel Empire.
Dans le Nouvel Empire, le rang social revêt une importance particulière et conditionne la vie quotidienne. Il n’est pas immuable et, selon ses accomplissements, un citoyen peut facilement gravir les échelons de la société ou perdre son statut.
La caste des kazoku est la plus élevée. L’empereur accorde ce statut aux sujets méritants. L’appartenance à cette caste donne accès à des avantages matériels comme des terres ou des droits d’exploitation et profite généralement à l’ensemble de la famille. Le titre est héréditaire, mais seul l’aîné d’une fratrie en hérite. Aujourd’hui, on dénombre environ deux mille nobles dans l’empire.
La caste des ryōmin regroupe les citoyens ayant acquis une bonne réputation. Ce peut être des artisans, des chercheurs ou des militaires dont les actions ou le travail sont particulièrement remarqués. Sans offrir de privilèges matériels, ce statut ouvre de nombreuses portes. Son obtention se fait par consensus populaire et n’a pas d’existence légale.
Les kōmin sont les citoyens lambda. La majorité des gens qui en font partie exercent des métiers simples, mais un professeur ou un médecin pourraient être considérés comme tels s’ils ne se distinguent pas dans leur profession.
Les nuhi sont des personnes qui se sont mises au service d’autrui, car elles ne parvenaient pas à vivre de façon décente. Elles travaillent souvent pour une famille de classe supérieure, une entreprise ou une corporation. Elles ne touchent qu’un salaire dérisoire, mais bénéficient du gîte et du couvert. Malgré leur rang inférieur, les nuhi ne sont pas des esclaves, ils disposent du droit de vote et sont respectés par leur employeur.
Un certain nombre d’habitants ne jouissent pas du statut de citoyen, surtout en dehors de Shinkyō. Ces personnes n’ont pas le droit de vote et leurs enfants n’ont pas accès à l’école. Ils ne possèdent pas non plus le droit de propriété, mais en contrepartie, ils ne paient pas d’impôts.
L’accès à la citoyenneté se fait selon des quotas gouvernementaux qui dépendent du taux de natalité, du nombre d’immigrants et de l’établissement de nouvelles communautés. Le gouvernement planifie avec soin la croissance du pays pour éviter une expansion trop rapide qui mènerait à une baisse des conditions de vie.