Nœud principal du projet «Global Data Vault» lancé par les Forces d’Autodéfense japonaise au début du cataclysme.
Type |
Ruine |
Affiliation |
Nouvel Empire du Japon |
À cause de l’apocalypse climatique et de la situation géopolitique, le gouvernement Japonais décide à partir de 2038 de mettre en place le projet «Global Data Vault»: une série de centres de données fortifiés visant à abriter de manière décentralisée l’ensemble des informations numériques du pays. Ces centres reposent sur la construction de bâtiments blindés dont les emplacements étaient tenus en secret possible et équipés avec du matériel de pointe ayant une durée de vie extrêmement longue.
En 2039, le gouvernement retint les environs de Kamikōchi pour héberger l’un de ces fameux centres. L’absence d’habitant dans la vallée, le caractère à la fois difficilement accessible de l’endroit et la proximité de Tōkyō en faisaient un lieu idéal. En 2041, le bunker entra en fonction et, durant huit ans, une équipe d’une cinquantaine d’employés vécut dans la vallée pour assurer son exploitation. La destruction de Tōkyō en 2053 mit fin à l’activité du centre. Avant le départ des derniers techniciens, le centre fut scellé afin de le préserver en vue d’une éventuelle remise en route ultérieure.
Durant de plusieurs années, l’endroit demeura inviolé. Personne ne s’aventurait dans la vallée de Kamikōchi et rares étaient les survivants qui connaissent sa localisation. La végétation se chargea de masquer les bâtiments et il fallut plusieurs années après l’installation de la nouvelle communauté en 2067 pour que l’endroit fût exhumé. Mais il semblait inviolable et les nouveaux venus ne disposaient pas des moyens nécessaires pour y accéder.
Au début du XXIe siècle, un éboulement couvre une partie du centre et ouvre une brèche dans les murs fortifiés. Quelques villageois pénètrent dans le bâtiment, mais ils ne parviennent pas à gagner le cœur du complexe. Ne trouvant rien de particulièrement intéressant qui puisse aider la communauté, ils n’investiguent pas plus loin.
En 2129, le site fut redécouvert par Noriaki Kusama, un archéologue de l’Empire.