Village des Alpes japonaises situé à proximité des ruines du centre militaire «Global Data Vault».
Type |
Village |
Affiliation |
Nouvel Empire du Japon |
Dès le début du cataclysme climatique, les Alpes japonaises perdirent leurs habitants. À cause des difficultés à subvenir à leurs besoins, les gens préférèrent émigrer vers des zones plus accessibles et cultivables. Le tourisme, principal moteur économique de la région, disparaît.
La quasi-absence de population est la raison qui incita le gouvernement à installer un centre informatique fortifié dans les environs de Kamikōchi. Conjointement, l’État entreprit la construction d’un observatoire météorologique sur le mont Hotaka afin de recueillir des données liées aux dérèglements climatiques. Les travaux débutèrent en 2039 et le complexe fut achevé en 2043. Le village fut réhabilité pour abriter les employés et leur famille.
Grâce à sa situation reculée, Kamikōchi fut épargné par la guerre. Mais à la fin du conflit et après la destruction de Tōkyō en 2053, l’endroit connut un nouveau déclin.
La vallée fut redécouverte en 2067 par une communauté nomade en quête d’un foyer. La présence de sources chaudes et la rivière Azusa offraient les conditions idéales à leur installation. Disposant de peu de moyens, ils construisirent des maisons en bois inspirées de l’architecture japonaise de la fin du XIXe siècle, établirent des cultures et, en quelques années, ils parvinrent à créer un modeste refuge. Les conditions de vie y demeuraient rudes et rares étaient les marchands à passer dans la région.
En 2104, Isamu Takashi revient dans son village natal après seize ans passés à sillonner les routes du Japon dévasté. Lui et sa femme ramènent des pousses de sumac et commencent une plantation dans la vallée. Son idée était de produire de la cire selon une méthode ancestrale qu’il avait découverte au cours de ses périples.
À partir de 2119, son affaire prospère et, peu à peu, Kamikōchi s’ouvre sur le monde extérieur et les conditions de vie s’améliorent. Les caravanes rallient plus fréquemment le village.
À l’horizon 2130, Kamikōchi compte environ quatre cent cinquante habitants. La majeure partie d’entre eux sont des fermiers ou des artisans. L’endroit comporte un onsen, une taverne et quelques boutiques. En comparaison de l’Empire, Kamikōchi demeure pauvre. Les rues ne sont pas pavées, les bâtiments construits en bois, souvent sans autre chauffage qu’un modeste âtre central. La vie ici rappel celle du Japon d’autrefois.